Sarah Zeineb Chan : La basketteuse qui œuvre pour l'autonomisation des femmes à travers le sport

Née au Sud Soudan pendant la guerre civile, Sarah Zeineb Chan trouve refuge au Kenya où elle découvre sa passion pour le basket-ball. Son incroyable parcours la propulse sur les parquets du monde entier, devenant ainsi un symbole d'espoir pour les femmes africaines. De sa résilience face à l'adversité à son engagement en faveur de l'égalité, Sarah incarne la détermination et la volonté de briser les barrières pour réaliser ses rêves. Découvrez son histoire inspirante.

Née le 26 avril 1986 au Sud Soudan Sarah Zeineb Chan grandit à Khartoum alors que la guerre civile fait rage. En quête de paix et d’un meilleur système éducatif, ses parents se rendent au Kenya afin de fuir la guerre. C’est là que Sarah fait une rencontre qui change à tout jamais sa vie et qui contribue à faire émerger une passion : celle du basket-ball.

Encouragée par le directeur de son école, Sarah, qui était initialement réticente, devient finalement l'espoir du sport féminin de l'Afrique. En 2007, elle obtient une bourse pour jouer au basket à l'Université Union, à Jackson, dans le Tennessee, et s’envole vers les États-Unis.

Durant 14 ans, elle joue sur tous les terrains du monde. Du Soudan au Kenya, en passant par l'Europe et les États-Unis, ainsi que dans des clubs renommés en Tunisie et en Angola.

Sarah Zeineb Chan : Un rôle-modèle pour les filles

En 2015 et en 2017, ses prouesses sportives lui valent d'être sélectionnée dans l'équipe All-Star Five de la Coupe d'Afrique féminine des clubs champions de basket-ball. Malgré son engagement intense dans sa carrière sportive, Sarah réussit à concilier sport et études. Elle fait des études en sciences politiques et l'histoire tout en participant au programme de l'Association nationale d'athlétisme intercollégial (NAIA) de son école.

La lutte contre les violences et l’autonomisation des femmes par le sport

Témoin et victime de violences sexistes, sexuelles et racistes, elle décide d'aider les jeunes filles et les femmes qui subissent ou ont subi ces violences. Elle crée ainsi une organisation caritative non gouvernementale de mentorat, la Home At Home / Apediet Foundation, qui lutte contre les mariages forcés et promeut l'éducation et l'émancipation des femmes par le sport, en hommage à sa mère.

Prenant son rôle de mentor très à cœur, Sarah est recrutée par une franchise de la NBA, devenant ainsi la première femme à gérer un programme de détection de talents visant à recruter de jeunes africain.es au fort potentiel. Son objectif est de voir les filles du continent briser les barrières et les préjugés.

Son engagement et son parcours extraordinaire lui ont valu une nomination sur la liste des "BBC 100 Women".

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