Le bureau d'ONU Femmes pour l'Europe et l'Asie centrale est à l'origine d'une initiative puissante. Dans les Balkans occidentaux et en Turquie, des joueurs de football notoires unissent leurs forces pour lutter contre la masculinité toxique et les violences faites aux femmes. Dans le cadre de cette collaboration innovante, des athlètes d'Albanie, de Bosnie-Herzégovine, du Kosovo, de Macédoine du Nord, de Serbie et de Turquie prennent position contre les normes sociales qui perpétuent les inégalités et contribuent aux taux alarmants des violences à l’encontre des femmes.

Pour prévenir ces actes, il est essentiel de s'attaquer aux normes sociales profondément enracinées qui perpétuent les inégalités. Ces icônes du football brisent le silence autour de cette question, reconnaissant que le changement commence par la remise en question des conceptions conventionnelles de la masculinité. À travers cette démarche, ils cherchent à redéfinir ce que signifie être un homme et à mettre en avant les effets néfastes de la normalisation des violences contre les femmes sur les hommes et les garçons.

Les joueurs utilisent leur influence et leur popularité pour plaider en faveur d'une masculinité positive. Dans une vidéo, ils partagent leurs idées sur la façon dont le respect, l'égalité et l'empathie sont essentiels pour favoriser une société dans laquelle les violences ne sont pas à leur place. Leurs idées résonnent au-delà du terrain de football, encourageant les fans et la société dans son ensemble à contribuer activement à un changement positif.

Cette vidéo percutante s’inscrit dans le cadre plus large d'une campagne régionale intitulée "Adopter une masculinité positive pour promouvoir l'égalité de genre et mettre fin aux violences à l’encontre des femmes - Montrez que vous êtes en première division".

Développée dans le cadre du programme régional d'ONU Femmes "Instaurer de nouvelles normes, changer les mentalités", la campagne se concentre sur la lutte contre les violences faites aux femmes dans les Balkans occidentaux et en Turquie. L'Union européenne a généreusement financé ce programme, reconnaissant l'importance des efforts collectifs pour lutter contre les violence sexistes.

Article traduit, initialement publié sur le site d’UN Women HeForS he