Le COVID-19 met en péril les droits des femmes dans le monde
Si la pandémie du Covid-19 affecte l’ensemble de la population mondiale, ses répercussions socioéconomiques, politiques et sanitaires, exacerbent durement les inégalités femmes-hommes, anéantissant ainsi l’effort de plusieurs années. Explications.
Photo : ONU Femmes/Mohammad Rakibul Hasan
Bien que les statistiques recueillies par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, montrent que le taux de mortalité du nouveau coronavirus, est plus élevé chez les hommes que chez les femmes (2,8 % contre 1,7 %), ces dernières sont particulièrement et spécifiquement impactées par la pandémie. D’une part, parce qu’elles sont le plus en contact avec les patient.e.s atteint.e.s de Covid-19. “Des données officielles chinoises, indiquent que plus de 90 % des soignants de la province du Hubei (région la plus touchée par le coronavirus en Chine, et dont la capitale est Wuhan, NDLR) sont des femmes", dévoile la revue médicale britannique, The Lancet.
D’autre part, parce que cette pandémie a considérablement augmenté les inégalités femmes-hommes : en France, par exemple, les services de police et de gendarmerie ont enregistré une hausse des signalements pour violences conjugales sur tout le territoire : l’augmentation est de 32 % en zone gendarmerie et de 36 % dans la zone de la Préfecture de police de Paris. Mais les violences ne sont pas les seules inégalités en recrudescence actuellement. Les inégalités salariales, l’accès à l’éducation et à la santé sont également accentuées. Ces nombreuses inégalités s’appliquent aux femmes en fonction de leur environnement : elles s’accentuent ou s’atténuent selon leur zone géographique, nationalité, situation familiale, religion, emploi, classe sociale, et inclusion dans la société.
Accentuation de la précarité liée au travail des femmes
Pour faire face à la crise sanitaire, de nombreuses mesures de sécurité ont été imposées par les gouvernements. Ces décisions ont permis de garantir la protection d’une partie de la population mondiale. Néanmoins, l’autre partie de la population, - principalement des femmes issues d’une classe sociale moins aisée et/ou de l’émigration - continue de s’exposer quotidiennement à la contamination pour le “bien commun”. À titre d’exemples : “À l’échelle mondiale, les femmes représentent 70 pour cent des travailleurs.euses de première ligne dans les secteurs de la santé et des services sociaux, dont les infirmières, les femmes de ménage et les blanchisseuses”, souligne la Sous-secrétaire générale des Nations Unies et la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, dans une déclaration d’ONU Femmes. En France, les femmes représentent 78 % de la fonction publique hospitalière (FPH), d’après le rapport annuel 2019 de l’état de la fonction publique. Au niveau mondial, en 2019, 58,2 % des emplois des femmes étaient dans les services, avec des taux de 80 % ou plus en Amérique du Nord, dans l'Union européenne, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Ces services comprennent la garde d’enfants, la vente de détail, ou encore l'hôtellerie et le tourisme.
Le travail de ces femmes, pourtant si nécessaire, est caractérisé par son invisibilité et son manque de valorisation sociale. Avant la crise, les femmes étaient déjà surreprésentées dans les emplois précaires (les 8,5 millions de femmes qui sont migrantes et travailleuses domestiques sont particulièrement précaires) et peu rémunérées par rapport aux hommes. Il ne faut pas oublier qu’à l’échelle mondiale, les femmes sont payées en moyenne 16 % de moins que les hommes et que cet écart est de 35 % dans certains pays. L’inégalité de ces conditions de vie s’est accrue, depuis le nouveau coronavirus. Anita Bhatia, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, le dénonce notamment “dans les secteurs de l’économie formelle directement affectés par les quarantaines et les confinements (voyages, tourisme, restaurants, production alimentaire)” ou encore “sur les marchés et l’agriculture informels du monde entier.” “Nos journées de travail qui étaient déjà chargées, sont devenues extrêmement lourdes, au bord du point de rupture”, alerte le syndicat français des infirmières libérales, “Convergence Infirmière”, dans un communiqué. D’autres secteurs d’activité marginalisés par la société, sont également concernés : avec la propagation du nouveau coronavirus, les personnes en situation de prostitution se retrouvent marginalisé.e.s. Faute de statut légal, elles ne peuvent pas bénéficier d’une indemnisation de chômage partiel, en vertu de la Loi applicable. Les femmes sans domicile fixe perdent également leurs revenus, habituellement issus de la solidarité des passant.e.s. Étant dans l’incapacité de se confiner, elles sont plus à risque de contracter le virus et souffrent de difficultés d’accès aux structures sanitaires.
Avec la mise en confinement et la fermeture des écoles, la situation se complique davantage pour ces femmes en première ligne. Les femmes effectuent en moyenne trois fois plus de travail domestique que les hommes dans le monde. En Afrique du Nord et en Asie occidentale, cet écart peut être de six fois supérieur. “La charge des responsabilités familiales, déjà disproportionnée en temps normal, continue de reposer sur elles. Les femmes se trouvent donc dans un état de stress considérable”, illustre Phumzile Mlambo-Ngcuka. Fiona Lazaar et 22 autres député.e.s français.es dénoncent d’ailleurs, dans une tribune, l’augmentation des inégalités dans la répartition du travail domestique et la charge mentale, pendant la période de confinement. En Wallonie (Belgique), “80 % des chef.fe.s de ménages monoparentaux sont des femmes et 46 % des familles monoparentales vivent avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté.” met en exergue un article de RTBF.
Photo : ONU Femmes / Ploy Phutpheng
Une explosion des violences de genre
La mise en confinement d’une partie de la population mondiale, n’a fait qu’accentuer les violences de genre, déjà très présentes dans la société. “Près d’une femme sur cinq dans le monde a subi des violences au cours de l’année écoulée. Beaucoup sont maintenant piégées à la maison avec leur agresseur”, d’après António Guterres. En 2017, près de trois femmes tuées sur cinq l’ont été des suites de violences infligées par leur partenaire intime ou un membre de leur famille. Cela équivaut à un nombre de 50 000 féminicides dans le monde.
“Nous savons également que les niveaux de violence domestique et d’exploitation sexuelle montent en flèche lorsque les ménages sont soumis à des tensions croissantes”, précise, par ailleurs, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka. “C’est ce que nous observons fréquemment chez les populations déplacées dans des camps de réfugiés bondés ; et, récemment, les signalements de cas de violence domestique ont triplé dans certains pays où l’on applique les mesures de distance minimum entre individus.” Ces faits se confirment avec une étude d’ONU Femmes : depuis le début du confinement, les appels d’urgence ont augmenté de 25 % en Argentine, de 30 % à Chypre, et de 33 % à Singapour. En Australie, une enquête sur la sécurité des femmes en Nouvelle-Galles-du-Sud (état du sud-est de l’Australie, NDLR) explique que 40 % des travailleurs.euses de première ligne, ont signalé une augmentation des demandes d’aide de la part des victimes. Depuis le 17 mars, l'association, France Victimes, a augmenté sa prise en charge des victimes de violences conjugales de 71 %, par rapport à la même période en 2019. À compter de cette même date, le collectif français, Féminicides par Compagnon ou ex, enregistre 14 féminicides au 7 mai 2020. Dans le contexte de crise actuel, il est encore plus difficile pour les victimes de sortir de leur isolement et de se libérer de l’emprise de leur agresseur. Pour y remédier, le gouvernement colombien a, par exemple, publié un décret qui garantit l’accès continu et en ligne, aux services d’aide aux victimes (tels que les conseils juridiques, psychosociaux, services de police et de justice, auditions).
Les violences intrafamiliales ne sont pas les seules à s’intensifier pendant cette crise. L’épidémie Ebola nous a donné la leçon suivante : d’autres formes de violences de genre peuvent s’accentuer en période de crise sanitaire. C’est le cas par exemple, du trafic d’êtres humains, des mariages forcés, ou encore des exploitations sexuelles. Le revenge porn* et le cyberharcèlement s'accroissent également. Parmi les milliers victimes annuelles du revenge porn, 90 % sont des femmes, selon les chiffres diffusés dans un documentaire Broadly - Vice. Avec la crise, cette catégorie de violences de genre s’est davantage accentuée. Cela s’est notamment observé en France, où des cinquantaines de comptes Snapchat et Telegram, baptisés “ficha”, ont été créés dans le but de diffuser des contenus intimes de filles, souvent mineures. Face à la hausse de ces violences, la Belgique profite, quant à elle, de cette crise, pour adopter une loi qui sanctionne le revenge porn.
Droits à la santé sexuelle et reproductive mis en danger
Les expériences récentes, d’Ebola et de Zika, nous ont permis de comprendre que les crises épidémiques détournaient les ressources des services sanitaires dont les femmes avaient besoin. Le Covid-19 a mis en exergue la défaillance des systèmes de santé. Les problèmes d’accès sont accentués lorsque les femmes vivent à la rue, dans des zones mal équipées ou dans la précarité. “Dans le monde, 40 % de la population, soit trois milliards de personnes, n’ont toujours pas la possibilité de se laver les mains à l’eau et au savon à la maison”, appuie l’Unicef.
Les efforts réalisés au cours des dernières années en matière d’accès à la santé sexuelle et reproductive sont menacés. Hausse de la mortalité maternelle, accouchement à risques, diminution des suivis de grossesse, accès limité, voir inaccessible, à la contraception et aux IVG, tels sont les risques. Et pour preuve : une augmentation des taux de grossesse chez les adolescentes et de femmes mortes en couches a été observée lors de l’épidémie Ebola, révèle The Atlantic. “Le taux de mortalité maternelle des femmes noires était plus du double de celui des femmes blanches : 37,1 décès pour 100 000 naissances vivantes contre 14,7. Il était également plus de trois fois supérieur à celui des femmes hispaniques (11,8).” complète, en amont, le média en ligne américain, Vox.
Photo : Edwin, J. Torres, pour le Bureau du gouverneur du New Jersey.
“Dans de nombreux pays, en plus d’être vulnérables face au Covid-19, un nombre important de nouveau-né.e.s, d’enfants, d’adolescent.e.s et de femmes enceintes seront davantage exposé.e.s à un risque de propagation de maladies évitables, comme la polio, le choléra ou la rougeole, si des mesures ne sont pas prises.” soutien le Fond des Nations Unies pour l’Enfance. En Europe, l’accès aux droits sexuels et reproductifs, pendant la pandémie, est suivie de très près par les organisations qui luttent pour les droits des femmes. “De nombreux hôpitaux et cliniques ont réduit au strict minimum les services de santé reproductive ou les ont fermés en raison notamment de la pénurie de soignant.e.s et des réaffectations de personnel”, accuse Amnesty International. Avec la mise en confinement de sa population, le parlement polonais tente de restreindre l’avortement et l’éducation sexuelle. À l’inverse, pour continuer à assurer les droits sexuels et reproductifs des femmes, la France essaye d’adapter ses dispositifs : la Haute Autorité de la Santé (HAS), par exemple, a récemment rallongé l’IVG médicamenteuse de 50 à 63 jours d’aménorrhée. L’Ordre des sages-femmes ainsi que le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof) recommandent la télémédecine autant que possible et le maintien de certaines échographies pour le suivi des grossesses.
Les efforts pour l’autonomisation des filles menacés
Afin de diminuer les risques de propagation du nouveau coronavirus, plusieurs États ont pris la décision de fermer les établissements scolaires, causant ainsi de nombreux dommages pour les filles et adolescentes. Bien que dans certains pays, des dispositifs de cours en ligne aient été aménagés, les enfants sont exposé.e.s à des risques. Parmi eux, l’augmentation des violences intrafamiliales, infantiles, sexuelles, et liés à la précarité. En effet, avec la mise en confinement, les parents doivent continuer à assurer quotidiennement l’éducation de leurs enfants, et ce, même, si elles/ils ont des obligations professionnelles. Cette situation oblige le plus souvent un des deux parents à renoncer - pendant une période indéfinie - à sa carrière, pour s’occuper des enfants. Et quand bien même, en France, la mesure d’arrêt maladie pour garde d’enfant(s) facilite la vie aux parents, les revenus assurés par l’Assurance Maladie sont inférieurs à ceux perçus habituellement. Dans les continents les plus touchés par la pauvreté (Afrique, Asie ou encore Amérique Latine), les filles n’ont pas toutes la chance d’avoir un accès à Internet ou à des cours à domicile “À la mi-mars, 30 millions d’enfants et plus de 420 000 enseignant.e.s étaient privé.e.s d’accès à l’école à cause du Covid-19 en Afrique de l’Ouest.”, atteste l’Unicef. Une situation déjà vue avec Ebola, comme le rappelle The Atlantic.“La fermeture des écoles a affecté les chances de vie des filles, car beaucoup ont abandonné leurs études. (Une augmentation des taux de grossesse chez les adolescentes a exacerbé cette tendance.) La violence domestique et sexuelle a augmenté.”
Si l’école est synonyme d’apprentissage, elle est aussi - et ce, particulièrement pour les filles des pays en développement et émergents - synonyme d’accès à l’eau, la nourriture, l’hygiène et aux services de santé. En effet, nombreuses d’entre elles dépendent de l’aide alimentaire fournie par l’école. Près de 11 millions d’enfants ne reçoivent plus de repas scolaires du Programme alimentaire mondial (PAM). Au total, (avec et sans PAM) ce sont plus de 364 millions d’écolièr.e.s qui ne bénéficient plus des repas scolaires. Si trois milliards de personnes n’ont toujours pas la possibilité de se laver les mains à l’eau et au savon à la maison, les filles concernées - qui avant la pandémie étaient scolarisées - n’ont même plus la possibilité de le faire à l’école.
Les filles et les adolescentes sont également touchées par la charge de travail domestique supplémentaire liée à la crise. Lorsque les établissements scolaires rouvriront, il n’est pas garanti que leur famille les laisse retourner sur les bancs de l’école. Ce risque est particulièrement important pour les filles vivant dans la pauvreté, les filles en situation de handicap ou celles vivant dans des zones rurales isolées.
Une faible participation des femmes aux prises de décision
Si les discriminations envers les femmes se sont davantage prononcées, il est certain que celles-ci s’impliquent dans la gestion de la crise. Cela se constate fortement dans le domaine de la santé, où, elles s‘occupent majoritairement des patient.e.s contaminé.e.s par le virus (elles sont infirmières, aide-soignantes et parfois médecins, NDLR). “Compte tenu de leur interaction de première ligne avec les communautés, il est préoccupant de constater que les femmes n'ont pas été pleinement intégrées aux mécanismes mondiaux de surveillance, de détection et de prévention de la sécurité sanitaire.” analyse, toutefois, un rapport sur les impacts du genre causés par l’épidémie de The Lancet.
De manière générale, les femmes sont encore largement sous-représentées dans les instances politiques de décision et dans les instances consultatives. Les femmes ne représentent que 25 % des parlementaires et moins de 10 % des chef.fe.s d’Etat ou de gouvernement à travers le monde. Depuis le début de cette crise, on observe que la presse a porté une attention particulière à la réponse politique apportée par les femmes, principalement celles qui sont cheffes d’État. En Allemagne, Angela Merkel a réagi très tôt à la pandémie en mettant notamment en place un dépistage massif (à l’instar de la Corée du Sud). La même stratégie a été appliquée en Islande par la Première ministre, Katrín Jakobsdóttir : cela a permis au pays d’avoir un nombre parmi les plus faibles de décès, dus au Covid. À Taïwan, la réaction immédiate de la cheffe d'État, Tsai Ing-wen, aux premiers signes du virus a fait que la population n’a pas eu recours au confinement, alors même que l’origine du virus, vient de sa voisine, la Chine. La première ministre norvégienne a, quant à elle, tenu à expliquer la pandémie à tous les enfants du pays, par le biais d’une intervention à la télévision. La rapidité, la clarté et la prise de décision dont ces femmes ont fait preuve pendant la gestion de la crise ont fortement été saluées. Certaines analyses ont parfois repris des stéréotypes sexistes liés à l’essentialisation des compétences féminines (leur douceur ou sens de l'empathie notamment). D’autres ont préféré mettre en avant la capacité des femmes à être des responsables politiques compétentes, au même titre que les hommes. À l’inverse, d’autres personnalités politiques ont été critiquées pour leur mauvaise gestion de la crise. Parmi ces dernières, on compte une majorité d’hommes, en effet, il ne faut pas oublier qu’ils représentent, 90 % des chef.fe.s d'État et du gouvernement, NDLR.
Ces figures féminines à la tête d'États représentent, cependant, une quasi-exception. Elles sont insuffisamment intégrées, voire absentes des instances décisionnaires, concernant la gestion de la pandémie : que ce soit au sein de la task force de la Maison Blanche ou dans d’autres instances consultatives, en France ou au niveau international, les femmes sont encore trop invisibles. La recommandation de mieux les intégrer, nécessité reconnue par le Conseil exécutif de l’OMS, reste encore bien trop peu appliquée. Cela semble pourtant indispensable pour que la gestion de la crise soit efficace comme l’a prouvé Ebola. Lorsque ces dernières sont mises sur le devant de la scène internationale, c’est fréquemment pour aborder les thématiques du “care”. En France, par exemple, la députée Fiona Lazaar, a appelé les Français.e.s à mieux répartir les tâches domestiques et la charge mentale, pendant la période de confinement. En Suède, la princesse Sofia Hellqvist a troqué sa couronne et ses tenues royales pour des masques et une blouse d’infirmière pour venir prêter main forte aux équipes soignantes de l’hôpital Sophiahemmet de Stockholm. Il est important de rappeler, que les femmes ne sont cependant pas uniquement des expertes des thématiques du care comme ont pu le montrer les gestions politiques efficaces de la crise sanitaire par les femmes citée plus haut. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, invite ainsi les gouvernements à “placer le leadership et les contributions des femmes au cœur des efforts de résilience et de redressement”.
Sabrina Alves et Lorelei Colin
*Le revenge porn ou pornodivulgation, en français. Il se définit comme le partage public en ligne non consenti de contenus sexuellement explicites, dans le but d’en faire une forme de “vengeance” sur la victime.
** A titres d’exemples : Jair Bolsonaro, président du Brésil, refuse de reconnaître la dangerosité du virus. À ce jour, le pays comptabilise déjà plus de 7000 morts. Aux États-Unis, la défaillance du système de santé est plus que jamais remis en cause par les médias et l’opinion publique. Le président Donald Trump a, quant à lui, tardé à réagir à la pandémie. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a dans un premier temps privilégié l’immunité collective au confinement, avant de finalement devoir s’y résoudre. Le gouvernement français a quant à lui été accusé d’avoir menti sur la pénurie des masque et la sécurité du premier tour des municipales.
Sitographie
ONU Femmes Data Un women, étude : “COVID-19 and gender: What do we know; what do we need to know?”, en ligne, https://data.unwomen.org/features/covid-19-and-gender-what-do-we-know-what-do-we-need-know
Déclaration de Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, Sous-secrétaire générale des Nations Unies et Directrice exécutive d’ONU Femmes, “COVID-19 : Les femmes en première ligne”, en ligne, https://www.unwomen.org/fr/news/stories/2020/3/statement-ed-phumzile-covid-19-women-front-and-centre
ONU Info, “Covid-19 : les conséquences sociales de la pandémie touchent durement les femmes”, en ligne, https://news.un.org/fr/story/2020/03/1064582
ONU Femmes, “Les femmes et le COVID-19 : Cinq mesures que les gouvernements peuvent prendre maintenant”, en ligne, https://www.unwomen.org/fr/news/stories/2020/3/news-women-and-covid-19-governments-actions-by-ded-bhatia
Rapport du Secrétaire Général des Nations-Unies, en ligne, https://undocs.org/en/E/CN.6/2020/3
Secrétaire Général des Nations-Unies, “Message du Secrétaire général de l'ONU sur les femmes et le Covid-19”, en ligne, https://www.youtube.com/watch?time_continue=150&v=Xm8QpgyQcwU&feature=emb_title
ONU Femmes, “Examiner les faits : la violence à l’égard des femmes”, en ligne, https://interactive.unwomen.org/multimedia/infographic/violenceagainstwomen/fr/index.html#intimate-3
ONU Femmes, “COVID-19 and Ending Violence Against Women and Girls”, en ligne, https://www.unwomen.org/en/digital-library/publications/2020/04/issue-brief-covid-19-and-ending-violence-against-women-and-girls
UNICEF, “Covid-19 : Protéger les enfants après le confinement”, en ligne, https://www.unicef.fr/article/covid-19-proteger-les-enfants-apres-le-confinement
ONU Info, “Covid-19 : pas d’école donc pas de repas pour plus de 11 millions d’enfants dépendant du PAM”, en ligne, https://news.un.org/fr/story/2020/03/1065182
ONU Femmes, “Policy Brief: The Impact of COVID-19 on Women - 9 April 2020”, en ligne, https://www.unwomen.org/-/media/headquarters/attachments/sections/library/publications/2020/policy-brief-the-impact-of-covid-19-on-women-en.pdf?la=en&vs=1406
ONU, “Put women and girls at the centre of efforts to recover from COVID-19”, en ligne, https://www.un.org/en/un-coronavirus-communications-team/put-women-and-girls-centre-efforts-recover-covid-19
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